Faisons reculer la misère

Publié le par K1du22

Notre bon président alias Forest Gump avait promis qu’il innoverait en politique et il a tenu promesse. C’est le premier « Robin des villes » qui se distingue quelque peu de l’antique Robin des bois. En effet, la première version sylvestre avait pour ignoble habitude de prendre aux riches pour donner aux pauvres, ce qui avait pour conséquence la fuite des bourgeois vers des provinces plus sécurisées. Hé bien, la version contemporaine et urbaine de Robin, à l’inverse prend aux nécessiteux pour donner aux bourgeois.

 

Avec cette nouvelle méthode, les nantis exilés réintégreront l’hexagone, tandis que les gueux fuiront vers de plus vertes pâtures. La délocalisation de nos crève-la-faim, voilà la solution, en quelques sortes un nettoyage sociologique. Il fallait y penser.

 

En effet, s'il y a moins de miséreux, il  y aura donc moins de prestations sociales, moins de chômeurs, et surtout moins de délinquance. En effet, le misérable est chapardeur, car il ne sait se tenir en société. Tout ceci induit aussi moins de cachots, donc moins de surveillants et donc moins de fonctionnaires. Et nous arrivons au second chantier présidentiel, la ruine du service public.

 

Car franchement, à quoi sert le service public ? Pourquoi prendre le train, alors que le jet privé est 1000 fois plus pratique ? Pourquoi payer des écoles pour la populace, alors qu’on étudie tellement mieux à Haward ?De plus, les administrations sont des paniers de crabes, qui regorgent de sales gauchistes.

 

Et la sécurité sociale, pourquoi se ruiner pour soigner les indigents, alors qu’il suffit d’augmenter un tant soi peu le coût des soins, pour qu’ils arrêtent de fréquenter les charlatans. Ils tomberont alors comme des mouches et le déficit de la Sécu sera comblé d’un coup, d’un seul, sans compter le bond de croissance phénoménal occasionné par le surcroit d’activité dans le secteur des pompes funèbres.

 

C’est pas beau la France d’après.

Publié dans Tva sociale

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article